La spondylarthrite ankylosante
Le guide universel de la spondylarthrite ankylosante : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, directement auprès des experts.
Si vous avez reçu un diagnostic de spondylarthrite ankylosante (SA) ou si vous pensez en être atteint, vous souffrez peut-être beaucoup. Heureusement, le traitement de cette forme d'arthrite rachidienne a beaucoup évolué au cours des dernières décennies. Les nouvelles thérapies permettent souvent de réduire l'inflammation, de mieux contrôler les symptômes et même de ralentir la progression de la maladie.
Il est important de le savoir, car lorsque les gens entendent "spondylarthrite ankylosante", ils vont chercher sur Google et trouver des photos de patients au stade terminal de la maladie, à l'époque où nous n'avions pas de traitements. Cela peut être effrayant", explique Joerg Ermann, médecin associé à la division de rhumatologie, inflammation et immunité du Brigham and Women's Hospital de Boston.
Alors, qu'est-ce que la SA exactement ? Quelles en sont les causes et comment la diagnostique-t-on ? Et surtout, quels traitements peuvent aider les patients atteints de SA à réduire leur douleur et à améliorer leur qualité de vie ?
Nos solutions pour soulager la douleur
- Décompression des vertèbres
- Massage et relaxation
- L'acupuncture un traitement efficace
- Dormir avec un oreiller adapté
- Reprendre le contrôle de votre posture
- Utiliser un coussin lombaire adapté
- Utiliser le chaud ou le froid
- Huiles essentielles et aromathérapie
- La thérapie magnétique
- Les exercices pour la sténose du canal lombaire
- Consommer des aliments anti-inflammatoires
Qu’est-ce que la spondylarthrite ankylosante ?
La spondylarthrite ankylosante est également connue sous le nom de maladie de Marie-Strumpell ou de maladie de Bechterew. Il s'agit d'une forme d'arthrite inflammatoire qui affecte principalement la colonne vertébrale. Après plusieurs années, les os de la colonne vertébrale, appelés vertèbres, peuvent fusionner. Lorsque cela se produit, la colonne vertébrale devient rigide et moins flexible.
- Ankylose : les articulations fusionnent et deviennent inamovibles.
- Spondylite : inflammation des vertèbres et des facettes de la colonne vertébrale.rs de maîtriser les symptômes et de limiter l’ankylose des articulations.
La SA se développe souvent dans les articulations sacro-iliaques, qui relient le bas de la colonne vertébrale aux os du bassin. Elle peut également se développer dans d'autres parties de la colonne vertébrale et provoquer des symptômes et des troubles ailleurs dans le corps.
Parfois, la SA peut affecter votre posture. Par exemple, vous pouvez avoir le dos voûté. Les médecins appellent cela la cyphose, une position anormale de la partie supérieure de la colonne vertébrale vers l'avant.
Parfois, la SA peut affecter votre posture. Par exemple, vous pouvez avoir le dos voûté. Les médecins appellent cela une cyphose, une position anormale de la partie supérieure de la colonne vertébrale vers l'avant.
Quelles sont les causes possibles de la spondylarthrite ankylosante?
L'inflammation est le moyen utilisé par votre système immunitaire pour combattre les maladies et les blessures. Au cours d'une réponse inflammatoire, les produits chimiques et les cellules de votre sang se précipitent pour protéger les tissus sains et réparer les dommages causés. Cela peut provoquer des douleurs et des gonflements, entre autres symptômes.
Lorsque vous souffrez de SA, la réponse inflammatoire ne fonctionne pas comme elle le devrait. Au contraire, l'inflammation est déclenchée dans les parties saines de votre corps, y compris la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques.
Nous ne savons pas exactement ce qui cause la SA, mais plusieurs facteurs peuvent augmenter votre risque.
Le genre. Les experts avaient l'habitude de penser que les hommes étaient jusqu'à neuf fois plus susceptibles de souffrir de SA que les femmes. Mais ces dernières années, des recherches ont montré que la différence était beaucoup plus faible que nous le pensions - si tant est qu'il y en ait une. Une raison possible : Les femmes ont peut-être été mal diagnostiquées ou sous-diagnostiquées par le passé.
Antécédents familiaux. Si vos parents ou grands-parents sont atteints de la SA, vous êtes plus susceptible de la développer vous-même.
HLA-B27 : L'antigène leucocytaire humain B27 (HLA-B27) est une protéine que vous pouvez avoir dans votre sang. Elle est présente chez la grande majorité des personnes de race blanche atteintes de SA et chez environ la moitié des personnes de race noire atteintes de SA.
La présence de la protéine HLA-B27 ne signifie pas que vous êtes atteint de SA, et vice versa. Vous pouvez avoir une SA sans ce marqueur, et vous pouvez avoir ce marqueur sans développer de SA.
Quels sont les symptômes typiques de la spondylarthrite ankylosante ?
Les symptômes de la SA peuvent apparaître à tout âge, mais ils commencent souvent avant 45 ans. Ils peuvent être très différents d'une personne à l'autre, mais certains sont très courants, notamment ceux qui figurent sur cette liste de contrôle des symptômes de la spondylarthrite ankylosante :
Douleurs et raideurs chroniques. Ces symptômes se manifestent généralement d'abord dans le bas du dos, puis fréquemment dans les hanches et les fesses. La gêne s'installe généralement lentement, sur une période de plusieurs semaines ou mois. Elle peut être localisée d'un seul côté du corps, des deux côtés, ou aller et venir d'un côté à l'autre.
Certaines personnes éprouvent des douleurs dorsales intermittentes, tandis que d'autres souffrent de douleurs et de raideurs importantes pendant de longues périodes. Presque tous les cas de SA se caractérisent par une douleur aiguë suivie d'une rémission temporaire lorsque les symptômes disparaissent.
Inconfort à certains moments de la journée. "Très souvent, les patients signalent des douleurs dorsales nocturnes", explique Namrata Singh, MD, professeur adjoint à la division de rhumatologie de la faculté de médecine de l'université de Washington à Seattle. De nombreuses personnes atteintes de SA se sentent également douloureuses et raides dès le matin.
Amélioration avec le mouvement. "L'autre caractéristique est que la douleur s'atténue au fur et à mesure que la journée avance ou que l'on bouge, tandis que la douleur s'intensifie ou la raideur augmente lorsque l'on reste assis", explique le Dr Singh.
Inflammation dans des zones clés. Si vous ressentez une gêne dans différentes parties de votre corps, la SA pourrait en être la cause. Les endroits les plus souvent touchés par la SA sont les suivants
- les articulations sacro-iliaques
- les vertèbres du bas du dos
- les articulations de la hanche et de l'épaule
- les enthèses, c'est-à-dire les zones où les tendons et les ligaments s'attachent aux os, principalement dans la colonne vertébrale, mais parfois aussi à l'arrière des talons
- le cartilage autour des côtes et du sternum
Autres symptômes à l'échelle du corps. Au début, une personne atteinte de SA peut également ressentir de la fatigue, une perte d'appétit, de faibles fièvres et une légère anémie.
Possibilité d'apparition d'autres pathologies
Les personnes atteintes de SA présentent un risque accru de développer d'autres maladies inflammatoires. Jusqu'à 40 % des personnes atteintes de la SA développeront une uvéite, un type de maladie inflammatoire de l'œil qui peut provoquer des rougeurs, des douleurs et des modifications de la vision.
Parfois, dit le Dr Singh, les patients présentent d'abord des problèmes oculaires, et le bilan qui suit révèle des signes de SA. "On nous envoie des patients qui ont en fait reçu un nouveau diagnostic de spondylarthrite ankylosante à partir de l'ophtalmologie", explique-t-elle.
Environ 10 % des patients atteints de SA présentent une maladie inflammatoire de l'intestin (MII), un terme générique qui décrit deux affections : la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Les symptômes peuvent inclure des douleurs abdominales, des diarrhées et des selles sanglantes.
Plus rarement, la SA peut entraîner des problèmes de santé plus graves. L'inflammation de votre corps peut affecter votre cœur, ce qui peut augmenter votre risque d'événements cardiovasculaires tels qu'une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Les problèmes pulmonaires sont également liés à la SA, car la rigidité des côtes peut affecter la fonction pulmonaire et la capacité à respirer.
Comment obtenir un diagnostic de spondylarthrite ankylosante ?
Comme les symptômes apparaissent souvent lentement et peuvent ressembler à ceux d'autres maladies, il faut souvent des années avant que la SA ne soit correctement diagnostiquée. Mais un diagnostic est essentiel pour obtenir rapidement le bon traitement. Si vous pensez être atteint de SA, le mieux est de consulter un rhumatologue, spécialisé dans les maladies musculo-squelettiques et certaines maladies auto-immunes.
La grande question que l'on nous pose est la suivante : "Avez-vous un test sanguin que vous pouvez faire pour diagnostiquer cette maladie ?", explique le Dr Singh. "Et la réponse est généralement négative".
Au lieu de cela, votre rhumatologue utilisera une combinaison de méthodes pour identifier la SA et exclure d'autres pathologies, ce que l'on appelle un diagnostic différentiel. Ces méthodes peuvent inclure les éléments suivants.
Examen physique. Pour trouver l'origine de vos problèmes, votre médecin recherchera des douleurs, des gonflements et des sensibilités à certains endroits du corps, comme le dos, les articulations sacro-iliaques, le bassin et les talons. Il vérifiera également les limitations de mobilité de votre colonne vertébrale et d'autres articulations. Il peut s'agir de quelques tests simples, effectués en cabinet, qui vous obligent à effectuer certains mouvements.
Lors d'un test de Schober, par exemple, votre prestataire évaluera la souplesse du bas de votre dos en vous demandant de vous pencher en avant. Pour le test de Gaenslen, il vous demandera de vous allonger et de fléchir l'un de vos genoux pendant que votre médecin exerce une pression sur l'autre jambe. Cela permet d'évaluer la douleur dans les articulations sacro-iliaques.
Antécédents médicaux. Il s'agit d'un récapitulatif de vos symptômes, ainsi que de leur gravité, de leur durée et de leur localisation. Des problèmes tels que l'uvéite et les MII seront également pris en compte.
Analyse de sang. Votre médecin recherchera la protéine HLA-B27, ainsi que d'autres marqueurs d'inflammation. La présence d'une inflammation peut être un signe de SA, mais aussi d'un certain nombre d'autres maladies.
Imagerie. Les premiers changements que votre médecin peut repérer sur une radiographie se situent probablement au niveau des articulations sacro-iliaques, mais il peut s'écouler des années avant que les lésions soient suffisamment importantes pour être visibles. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM) sont des examens plus sensibles pour la SA. Ils permettent de détecter les stades précoces de la maladie, comme l'inflammation des articulations avant l'apparition de modifications osseuses.
Quelles sont les options de traitement de la spondylarthrite ankylosante ?
Il n'existe pas de traitement curatif de la SA, mais plusieurs thérapies différentes peuvent soulager la douleur, diminuer l'inflammation, améliorer la fonction et ralentir la progression de la maladie.
Les analgésiques. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène (Advil, Motrin) et le naproxène (Aleve) sont souvent recommandés pour soulager les symptômes douloureux de la SA. Un analgésique comme l'acétaminophène (Tylenol) peut également être utilisé.
Antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARD). Cette classe de médicaments est prescrite pour aider à réduire l'inflammation et à ralentir la progression de plusieurs types de maladies inflammatoires et/ou auto-immunes, dont la SA. Les DMARD prescrits pour traiter la SA comprennent le méthotrexate et la sulfasalazine (Azulfidine).
Produits biologiques. Il s'agit de types particuliers d'ARMM créés à partir de cellules vivantes. Les produits biologiques pour le traitement de la SA sont administrés par perfusion dans un établissement médical ou par auto-injection à domicile. Il en existe plusieurs que votre médecin peut vous recommander, comme l'adalimumab (Humira), le certolizumab (Cimzia), le secukinumab (Cosentyx) et l'ixekizumab (Taltz).
Exercice. La physiothérapie et l'exercice sont très importants si vous êtes atteint de SA. Non seulement des étirements et des exercices doux peuvent aider à soulager les raideurs du dos et/ou du cou, mais ils peuvent aussi vous aider à rester aussi mobile que possible. Votre kinésithérapeute peut vous prescrire un programme d'exercices et d'étirements à domicile et vous enseigner les bonnes pratiques pour une bonne posture. Bonus : l'activité physique peut également améliorer votre santé cardiovasculaire et votre humeur.
Le Dr Ermann avertit que les personnes atteintes de SA doivent éviter certains types d'exercices, car ils augmentent le risque de fractures vertébrales. Il s'agit notamment des sports de contact et des activités qui présentent un risque élevé de blessure à la colonne vertébrale, comme le ski et le snowboard.
Chirurgie. Bien que la plupart des personnes atteintes de SA puissent être traitées avec succès sans chirurgie, la chirurgie pour la spondylarthrite ankylosante peut être nécessaire dans certains cas. Un chirurgien vous aidera à décider du type d'intervention dont vous avez besoin en fonction de vos symptômes, de votre âge, de votre état de santé général et de votre situation spécifique, entre autres facteurs.
- Laminectomie. Parfois, la SA peut entraîner une compression des nerfs ou de la moelle épinière elle-même. Cela peut entraîner des douleurs, une faiblesse, un engourdissement ou des picotements. Pour soulager cette pression, votre chirurgien peut effectuer une laminectomie, qui consiste à retirer l'arc arrière de l'os vertébral, appelé lamina.
- Ostéotomie. Lorsqu'une personne atteinte de SA développe une colonne vertébrale courbée, cela peut sérieusement nuire à ses fonctions quotidiennes et à sa qualité de vie. Lors d'une ostéotomie, l'os est coupé et remodelé pour améliorer la posture et le mouvement. L'ostéotomie pour la SA est considérée comme comportant des risques et est rare aux États-Unis.
- Instrumentation et fusion de la colonne vertébrale. Les personnes atteintes de SA présentent un risque de fracture vertébrale nettement plus élevé que les personnes non atteintes de SA. "Dans la plupart des cas, cela doit être corrigé chirurgicalement", explique le Dr Ermann, "car souvent ces fractures ne sont pas stables et représentent une menace pour la moelle épinière."
- Si les os de votre colonne vertébrale ont été endommagés ou si vous avez subi une ostéotomie, votre chirurgien peut utiliser des instruments - tels que des fils, des vis, des tiges, des barres ou des cages - pour fusionner les os environnants. Cela permet de maintenir la stabilité de votre colonne vertébrale et de protéger la moelle épinière contre les lésions.
- Remplacement d'une articulation. Un remplacement du genou, de l'épaule ou de la hanche peut être nécessaire "après des années de traitement, en particulier chez les patients qui ont développé la maladie avant que les produits biologiques ne soient disponibles", explique le Dr Ermann.
La chirurgie de la SA se déroule dans un hôpital. Une fois qu'elle est terminée, en fonction de l'intervention et de votre état de santé général, vous pouvez commencer à marcher avec une aide en quelques jours, voire en quelques heures. Certaines interventions chirurgicales nécessitent que vous passiez plusieurs nuits à l'hôpital.
À la maison, quel que soit le type d'intervention chirurgicale que vous avez subie, il est important de suivre toutes les instructions données par votre équipe soignante. Vous devrez peut-être porter une attelle ou un collier, limiter vos activités ou même prendre un bain d'une certaine manière. Des médicaments seront probablement recommandés pour contrôler la douleur résultant de l'intervention. Le respect des instructions peut grandement influencer la rapidité et le succès de votre rétablissement.
Quels sont les conseils pour vivre avec la spondylarthrite ankylosante ?
Vivre avec la SA peut être difficile, surtout si la maladie n'est pas traitée. Au fil du temps et de l'évolution de la maladie, vous devrez peut-être renoncer à certains projets ou activités. Il se peut que vous ne puissiez pas bien dormir. Vous aurez peut-être plus de mal à vous entraîner dans la salle de musculation, dans le studio de yoga, sur le terrain de sport, ou même à suivre vos enfants. Parfois, les personnes atteintes de SA développent une dépression ou une anxiété.
Cependant, il existe des mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'impact de la maladie sur votre corps et votre esprit. En voici quelques-unes.
Arrêtez de fumer. Non seulement le tabagisme est un facteur de risque de la SA, mais il peut aggraver votre maladie, réduire l'efficacité du traitement, sans oublier qu'il peut vous tuer. Allez, vous savez ce que vous devez faire, mais si vous avez besoin que nous vous l'expliquions clairement.. : Arrétez !
Privilégiez une alimentation saine. Bien qu'il n'existe pas de régime spécial conçu pour les personnes atteintes de SA, une alimentation axée sur des aliments complets et nutritifs peut aider à maîtriser l'inflammation. Il peut également vous aider à maintenir un poids santé, ce qui est essentiel pour gérer la maladie. Vous voudrez inclure des fruits, des légumes, des céréales complètes et des protéines maigres, et limiter l'alcool, le sucre, le sodium et les graisses saturées. Si vous avez besoin de plus de structure que ces directives générales, adressez-vous à un diététicien qui peut personnaliser un plan d'alimentation autour d'aliments sains que vous apprécierez.
Envisagez l'utilisation d'appareils fonctionnels. Si la marche vous fait mal au dos, soyez ouvert à l'utilisation d'une canne, d'un déambulateur et de semelles orthopédiques pour vos chaussures. N'oubliez pas qu'une activité douce peut aider à soulager les symptômes, tandis que la sédentarité y contribue. Il existe également des appareils d'assistance qui peuvent vous permettre d'atteindre plus facilement des objets dans votre maison, de monter dans votre voiture, etc.
Essayez des traitements simples à domicile. Les traitements par le froid peuvent aider à réduire l'inflammation, et la chaleur peut aider à soulager la raideur des articulations. Recherchez des packs dans votre pharmacie locale.
Donnez la priorité à votre santé mentale. Le bien-être psychologique et le bien-être physique sont étroitement liés. Trouvez des personnes avec lesquelles vous pouvez parler ouvertement de votre SA, qu'il s'agisse d'amis, de membres de votre famille ou de groupes de soutien. Recherchez des moyens de soulager le stress qui vous conviennent. Si votre situation devient insupportable, demandez de l'aide à votre médecin ou à un professionnel de la santé mentale.
Utilisez les thérapies complémentaires avec prudence. Bien qu'il n'y ait pas beaucoup de recherches sur leur efficacité, certaines personnes atteintes de SA trouvent que les thérapies complémentaires, comme l'acupuncture et les massages doux, aident à soulager les symptômes. Votre médecin peut vous aider à déterminer ce qui est sans danger pour vous et peut même vous orienter vers un praticien expérimenté. Sachez que les experts déconseillent fortement les soins chiropratiques pour la SA en raison du risque élevé de blessure.
Une fois le diagnostic de SA posé et le traitement commencé, il est important de rester en contact étroit avec votre rhumatologue et les autres membres de votre équipe soignante. Soyez attentif à l'apparition de nouveaux symptômes et signalez à vos prestataires tout changement significatif entre deux visites régulières. Suivez également toujours votre plan de traitement de près et veillez à ne pas manquer de rendez-vous. En faisant preuve de diligence et de dévouement, vous pouvez améliorer vos chances d'obtenir un meilleur résultat en matière de SA.
Soulager et prévenir la névralgie cervicale
Prendre des médicaments, et tout particulièrement des médicaments anti-inflammatoires, n’est pas sans conséquence.
Non seulement ils bloquent la réaction inflammatoire, nécessaire à la réparation des tissus endommagés, mais ils perturbent totalement le fonctionnement du système immunitaire.
De plus, ils viennent détériorer l’équilibre de la flore intestinale. Un déséquilibre du microbiote peut alors augmenter l’inflammation qui devient chronique.
Pour ces raisons, il est préférable de soigner votre névralgie cervicale en utilisant des solutions naturelles, qui n’ont pas tous ces effets secondaires sur votre organisme.
Nos solutions pour soulager la douleur
- Décompression des vertèbres
- Massage et relaxation
- L'acupuncture un traitement efficace
- Dormir avec un oreiller adapté
- Reprendre le contrôle de votre posture
- Utiliser un coussin lombaire adapté
- Utiliser le chaud ou le froid
- Huiles essentielles et aromathérapie
- La thérapie magnétique
- Les exercices pour la sténose du canal lombaire
- Consommer des aliments anti-inflammatoires
Décompression des vertèbres
Quels que soient nos modes de vie, au travail ou en dehors, notre position de bipède soumet notre colonne vertébrale à des pressions importantes. En effet, sous l’effet dit de « tassement », nos disques intervertébraux se déshydratent et diminuent de volume (surtout d’épaisseur), ce qui peut provoquer des douleurs dorsales !
Recréer l’espace entre les disques intervertébraux
Pour les sportifs confirmés, les charges de travail importantes (squats sous charges lourdes, multiplication des impulsions de course et notamment lors du travail de descente, sauts et réceptions) exercent une très grande pression. Et ce d’autant plus, lorsqu’elles s’impriment sous l’effet de la fatigue ! Pour les personnes âgées, par le simple fait du vieillissement les disques se tassent.
Pour limiter ce phénomène, ralentir l’usure des disques intervertébraux et soulager ces douleurs, il est important de recréer de l’espace entre ces disques en réalisant des exercices de décompression vertébrale.
Il existe plusieurs méthodes de travail pour décompresser la colonne vertébrale, voici notre sélection.
Massage et relaxation
La massothérapie procure un moment de détente et apporte de nombreux effets bénéfiques comme un relâchement musculaire ou nerveux, une stimulation de la circulation sanguine ou encore de la digestion.
La massothérapie peut également soulager des tensions et évacuer le stress ou l'anxiété.
Associée à la thermothérapie, qui consiste à émettre de la chaleur à des fins thérapeutiques, elle peut considérablement soulager les douleurs dorsales, cervicales ou lombaires.
Associée à l'aromathérapie, qui consiste à utiliser les bienfaits des huiles essentielles, elle peut grandement soulager vos douleurs dorsales, cervicales ou lombaires.
Voici, plusieurs de nos produits combinent plusieurs techniques naturelles : massage, chaleur et relaxation.
L'acupuncture un traitement efficace
L’acupuncture est intéressante, car elle propose non pas de guérir l'arthrose dorsale et lombaire, mais, en plus de soulager les douleurs, de prévenir les récidives d’états douloureux.
C’est donc surtout pour calmer la sensibilité au niveau du cou ou du dos et décontracter les muscles que cette méthode naturelle se révèle efficace. Elle est également recommandée puisqu’elle n’entraîne aucun effet secondaire.
L'acupression libère des endorphines et favorise les effets anti-inflammatoires. Elle améliore la circulation sanguine et ralentit le processus de vieillissement des cellules.
Voici, plusieurs de nos produits utilisent l'acupression pour vous aider à vous soulager.
Entretien avec le Dr. XiaoMing
Nous avons tous d'incroyables capacités d'autoguérison inexploitées.
Lorsque nous sommes en bonne santé nous n’avons pas besoin de puiser dans ces réserves. En revanche, lorsque nous tombons malades, l’activation de cette deuxième voie physiologique, à l’instar du second souffle des marathoniens, permet d’augmenter les capacités de notre corps.
Le recours à l'acupression conduit à une cascade de réactions physiologiques qui "allume" dans le cerveau une zone spécifique. L'acupression n’est rien d’autre qu’un moyen d’activer les forces de défense et de compensation qui existent en nous.
Dormir avec un oreiller adapté
Vérifiez la qualité de votre literie et prenez soin de bien choisir votre oreiller. Il doit vous permettre d’aligner le cou et la tête comme en position debout. Cela facilitera la décontraction des muscles et favorisera une meilleure circulation sanguine.
Quel oreiller choisir en cas d'arthrose dorsale et lombaire?
En plus de dormir dans une bonne position, il s’avère important de vous procurer un oreiller adapté à votre état de santé.
Ainsi, votre choix doit porter sur un oreiller qui vous permettra de maintenir un alignement entre votre colonne vertébrale et la nuque.
L’oreiller ergonomique offre un soutien supérieur du cou et de la colonne vertébrale. Il s’adapte aux contours naturels de votre corps et à votre position de sommeil pour une nuit confortable et de qualité. L’oreiller pour arthrose dorsale et lombaire doit jongler entre fermeté et souplesse de façon à maintenir votre nuque dans sa position naturelle.
Le bénéfice risque d’être immédiat.
Reprendre le contrôle de votre posture
Lorsque vous êtes assis devant l’ordinateur ou en conduisant. Prenez le temps de vous demander si vous êtes assis dans une position correcte et naturelle. Si possible, prenez des pauses, levez-vous de temps en temps pour vous dégourdir les jambes et le dos.
En effet, si vous avez une arthrose dorsale et lombaire, vous devez éviter de vous retrouver longtemps dans une même position. Essayez de tourner la tête et d’effectuer des rotations du cou, cela détend les cervicales et vous évite les tensions.
Pensez aussi à maintenir votre dos droit et une posture optimale et évitez également de porter fréquemment des charges lourdes.
Le maintien prolongé de la station assise ne favorise pas la nutrition des disques intervertébraux alors que l’alternance entre les positions assis et debout de même que les exercices physiques contribuent à nourrir le disque et à retarder son vieillissement.
Comme son nom l’indique, la posturologie va corriger la posture du dos pour qu'il puisse retrouver sa forme en S, une forme essentielle pour la colonne vertébrale, et donc pour votre santé.
Pour exemple, en marchant le dos courbé, il y a risque de lordose et d'arthrose dorsale et lombaire. En avançant avec les épaules et la tête en déséquilibre vers l’avant, il y a risque de cyphose.
Les correcteurs de posture sont des solutions à la fois préventives et curatives, afin de garder une posture droite et saine sur le long terme, évitant ainsi des douleurs inutiles.
Voici, plusieurs de nos produits combinent plusieurs techniques naturelles : posturologie, maintien.
Utiliser un coussin lombaire adapté
Les coussins de dos ergonomiques pour chaises vous permettent de tirer nombreux bienfaits pour votre santé globale. Les principaux avantages des coussins lombaires sont les suivants :
- La pression est réduite et la fatigue du bas du dos est soulagée en n’ayant pas à supporter tout le poids de votre corps.
- Ils sont l’outil parfait pour soulager les maux de dos chroniques en améliorant la posture de votre colonne vertébrale.
- Vous pouvez les utiliser pratiquement sur n’importe quelle chaise, à la maison et au bureau, ou même en conduisant la voiture.
- Ils vous permettent de passer plus de temps assis sans que cela ait des conséquences négatives sur votre colonne vertébrale.
- Dans toutes ces situations, votre oreiller lombaire soutient non seulement votre colonne vertébrale, mais il se redresse et renforce régulièrement votre colonne vertébrale.
Avec cela, vous pouvez vous attendre à un soulagement considérable des maux de dos et d’autres troubles liés à la posture.
Dans tous les cas, si vous passez beaucoup de temps assis, quelle qu’en soit la raison, un coussin lombaire sera une excellente solution.
Ceci en particulier parce qu’il réduit les maux de dos, et de cette manière pour obtenir un plus grand confort en position assise.
Bien que le fait d’être affalé puisse sembler plus confortable, cela met un stress supplémentaire sur le dos. C’est là que le meilleur coussin lombaire peut vous aider parce que c’est l’une des meilleures options pour que vous puissiez améliorer la santé de votre dos en vous assurant une position plus naturelle.
Utiliser le chaud ou le froid
L’utilisation de compresses chaudes (ou bouillottes) ou froides est une méthode simple pour réduire la douleur associée à l'arthrose dorsale et lombaire.
- Elles doivent être appliquées alternativement sur le cou et les épaules.
- Les compresses chaudes améliorent la circulation sanguine et détendent les muscles.
- Les compresses froides aident à réduire l’inflammation et l’enflure.
La thermothérapie est une méthode thérapeutique bien connue de nos ancêtres, qui utilise la chaleur. Pendant des siècles, l’effet bénéfique de la chaleur a été utilisé sur les articulations douloureuses et encore actuellement des études sur la chaleur démontrent son efficacité sur les cellules cancéreuses.
La chaleur n’a pas d’effet placebo et ne procure pas qu’une sensation de bien être, mais elle a une action physiologique :
- En relaxant les muscles contractés et ainsi en diminuant le message de la douleur
- En dilatant les vaisseaux localement, ce qui permet d’évacuer plus rapidement les toxines (CO2, acide lactique) fabriquées par les muscles contractés et d’oxygéner les tissus lésés.
- En diminuant les influx comportant le message de la douleur au cerveau. En effet, les récepteurs de la chaleur bloquent les récepteurs de la douleur.
- En facilitant le glissement des fascias musculaires sensibles dans les douleurs musculaires, ce qui procure un effet de détente.
Pour cibler des zones douloureuses en particulier à la maison, utilisez une bouillotte ou un sac chauffant.
Cependant, si la région du cou est très enflammée et douloureuse, évitez les compresses chaudes.
Nos coussins de massage chauffant seront une très bonne solution à essayer qui combine massage et thermothérapie.
Huiles essentielles et aromathérapie
Les huiles essentielles sont utiles pour soulager les douleurs et les tensions cervicales et vous aident à vous sentir mieux.
Elles sont très efficaces lorsqu'elles sont associées à la massothéraphie car les massages détendent les muscles tendus et favorisent un meilleur sommeil.
L’ huile essentielle de cyprès a un effet anti-inflammatoire car elle favorise la production de cortisol dans l’organisme. L’huile essentielle de lavande a une action calmante et légèrement sédative , ce qui aide à surmonter les douleurs musculaires.
L’huile de camomille et l’huile d’arnica sont également anti-inflammatoires et peuvent être utilisées individuellement ou mélangées pour augmenter les bienfaits du massage.
Elles peuvent être utiliser avec:
- un diffuseur d'huiles essentielles
- dans le bain
- pour les massages
- pour les cheveux
- pour se parfumer
- pour faire ses savons
Nous vous proposons un ensemble d'huiles essentielles et de diffuseurs pour commencer.
La thérapie magnétique
Quels sont les bienfaits de la thérapie magnétique ?
La magnétothérapie est conseillée pour les personnes souffrant de douleurs articulaires et musculaires, qu'il s'agisse des douleurs rhumatismales ou d'une douleur causée par une activité physique intense. Les aimants thérapeutiques sont également indiqués pour booster les défenses immunitaires et la cicatrisation.
La magnétothérapie fait appel aux aimants pour soigner certaines affections. Dans cette fiche, vous découvrirez plus en détail cette pratique, ses principes, son histoire, ses bienfaits, qui la pratique, comment, et enfin, les contre-indications.
Les preuves scientifiques de l'efficacité des aimants sont peu nombreuses. Cependant, certaines études ont mis en évidence leur influence positive sur certaines affections. Ainsi, l'utilisation d'aimants permettrait de :
- Stimuler la guérison des fractures qui tardent à se rétablir
- Contribuer au soulagement des symptômes de l'arthrose
- Contribuer à soulager certains symptômes de la sclérose en plaques
- Contribuer au traitement de l'incontinence urinaire
- Contribuer au soulagement de la migraine et de la douleur
Contre-indications à la magnétothérapie
Il existe d’importantes contre-indications pour certaines personnes:
- Les femmes enceintes
- Les porteurs d’un stimulateur cardiaque
- Les personnes atteintes de troubles de la circulation sanguine
- Les personnes souffrant d’hypotension : une consultation médicale est préalablement requise.
Mal de dos
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Les exercices pour la sténose du canal lombaire
Nous sommes tous plus ou moins touchés par le phénomène de rétrécissement du canal lombaire dû à l’arthrose qui s’installe en gagnant de l’âge.
Quelques conseils
Néanmoins, voici quelques conseils pour préserver au mieux la santé de votre colonne vertébrale :
- faites régulièrement de l’exercice : l’exercice renforce les muscles qui soutiennent le bas de votre dos et aide à maintenir la souplesse de votre colonne vertébrale. Les exercices d’aérobic comme la marche, la natation, le vélo et la musculation sont très bons pour votre dos.
- maintenez une bonne posture : apprenez à soulever des objets lourds en toute sécurité. De plus, dormez sur un matelas ferme et asseyez-vous sur une chaise qui soutient les courbes naturelles de votre dos.
- maintenez un poids sain : l’excès de poids exerce une pression accrue sur votre dos et peut contribuer à l’apparition de symptômes de sténose lombaire.
Quelques exercices
Nous vous proposons trois exercices simples et efficaces à réaliser chez vous ou en utilisant un portique ou encore en salle de sport, n’importe quand et avec finalement très peu de matériel ou avec un matériel très simple.
Vous n’êtes pas obligés de faire tous ces exercices en même temps. Effectuez-en 2 ou 3 puis alternez.
IMPORTANT : Si l’une de ces manœuvres vous cause des douleurs ou exacerbe vos symptômes, cessez-la et consultez un médecin, ostéopathe, kinésithérapeute ou chiropraticien.
Sténose spinale cervicale
Exercice 1 – Flexion cervicale
Cet exercice est destiné à augmenter momentanément le diamètre de votre canal rachidien.
- Débutez en position assise sur une chaise
- Rentrez votre menton puis fléchissez le cou vers l’avant
- Tenez cette position durant 5 secondes
- Revenez à la position initiale
- Répétez ce mouvement 10 fois au total
- Vous pouvez faire cet exercice 3 à 4 fois par jour
Voici notre sélection de matériel pour vous accompagner.
Consommer des aliments anti-inflammatoires
Votre régime alimentaire peut potentiellement affecter votre arthrose dorsale et lombaire, et leur évolution.
Pour les personnes en surpoids ou obèses, la réduction du poids, intégrant idéalement de l’activité physique, est primordiale.
Les aliments anti-inflammatoires
- Votre alimentation doit inclure les aliments suivants :
- les légumes et les fruits frais (fibres, vitamines, anti-oxydants),
- les poissons pour les protéines et les oméga 3,
- les huiles de lin, d’avocat ou d’olive et les oléagineux pour les “bonnes graisses”.
Les aliments pro-inflammatoires
Il est essentiel pour vous d’éviter les aliments ‘pro-inflammatoires”, susceptibles d’aggraver votre arthrose dorsale et lombaire:
- les produits transformés contenant des sucres raffinés, des graisses hydrogénées ou trans, des conservateurs…
- les boissons sucrées et les jus de fruits,
- les charcuteries,
- les céréales raffinées (pain blanc, biscotte, crackers, brioche…),
- l’alcool.
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